Blason détouré

Orléans

Les 2 IØ, ou
les 2 îles d’O
Île d’O léron rléans
Blason IO détouré

Oléron

Les 2 Saint-Pierre

« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre  je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux  »
                                                         (Matthieu 16, 13-19 – Extraits)


Dans la tradition chrétienne, Simon le Galiléen dit « Pierre », apôtre du Christ, oeuvre avec l’apôtre « Paul » à la fondation de l’Église de Jésus, et en devient à Rome, le tout premier évêque.  Martyrisé sous l’empereur Néron, il sera crucifié « la tête en bas » au premier siècle. Sanctifié, il est souvent représenté tenant dans ses mains deux clés, une symbolique chrétienne selon laquelle Saint-Pierre ouvre et ferme l’accès au Royaume des Cieux.

Saint Pierre de l’Île d’Orléans : 
Pour célébrer le saint patron de l’Église, une toute première chapelle fut construite en 1662 sous le règne du « Roi-Soleil » Louis XIV Le Grand, mais c’est en 1679 qu’elle devient paroisse de « Saint-Pierre-et-Saint-Paul ».
L’occupation du territoire demarre par les berges et se poursuit vers la falaise et le côteau. Très vite, les premiers colons vont produire sur cette terre, le fromage « Saint Aubin » qui fait la réputation de la région. Près d’un siècle plus tard, en 1759 les Anglais vont en partie saccager l’église et son presbytère. En 1845, elle devient municipalité de paroisse sous le nom de « Saint-Pierre-Isle-d’Orléans », et bien que rebaptisée officiellement de son ancien nom « Saint-Pierre-et-Saint-Paul » dix ans plus tard, elle conserve son nom d’usage, qui devient enfin en 1997 « Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans ». Après y avoir vécu 30 années, Félix Leclerc, chanteur québecois de renom et poète de la langue française, repose sur ces lieux qu’il a tant aimé et si bien chanté. 

Saint Pierre de l’Île d’Oléron :
Peuplé dés le Paléolitique, l’histoire du bourg commence réellement avec l’occupation romaine. Amateurs d’huitres et de vins, ils vont surtout développer l’activité du sel. Les traces de la garnison son encore visibles dans le hameau des Châteliers. Puis vient la période des invasions barbares qui ne laissent peu d’archives. A l’époque médiévale, les terres  sont réparties en fiefs (dont celui de « Bonnemie »), régis par l’autorité des Seigneurs d’Oléron, Comtes du Poitou et Ducs d’Aquitaine. Sous domination anglaise, un certain Guillaume de Fors, qui engendrera la lignée des Seigneurs de Bonnemie, accompagne Richard Coeur de Lion en croisade. En 1199, la reine Aliénor fonde la commune autonome d’Oléron octroyant ainsi de grands privilèges, dont l’élection d’un maire par les habitants. Durant cette période prospère, est édifiée une « Lanterne des Morts », la plus haute de la région. En pleine guerre de « Cent ans », les premières bases du « Château de Bonnemie » sont érigées. En 1790, la révolution installe la commune de « Saint-Pierre-Isle-d’Oléron », rebaptisée un temps « Fraternité, Ile de la Liberté ». Au XIX° siècle, la création d’une grande route pour réaliser les travaux du phare de Chassiron, va doper les échanges économiques. En 1857, un certain Julien Viaud encore enfant, passe des vacances dans la demeure de famille. Plus connu sous son nom de plume, l’académicien Pierre Loti, est aujourd’hui enterré dans le jardin de la maison dites « des Aïeules » .