Blason détouré

Orléans

Les 2 IØ, ou
les 2 îles d’O
Île d’O léron rléans
Blason IO détouré

Oléron

Les 2 IØ : Orléans & Oléron


Histoire des Iles:

Le peuplement de l’Ile d’Oléron remonte à la préhistoire, en attestent les différents silex retrouvés, taillés et polis par la main de l’homme. À l’époque des druides, sur ce vaste territoire sylvestre et giboyeux, les anciens dressent des monolithes telle la « cuiller de Gargantua » que l’on peut encore observer aujourd’hui. Au premier siècle de notre ère, les Romains conquièrent la Gaule, et découvrent la douceur de vivre de cette contrée séparée du continent par un bras de mer, qu’ils baptisent du joli nom de
« Ularius ». Ils en sont chassés par les Wisigoths, eux-mêmes évincés par les Francs, puis l’histoire de l’Île s’évanouit dans les méandres du haut Moyen Âge.

 

Au XIIème siècle, Aliénor d’Aquitaine, fille de Guillaume X  et reine de France, se remarie à Henri II futur roi d’Angleterre, et fait ainsi basculer le Duché d’Aquitaine sous la domination anglaise. Certains villages portent encore des noms à consonance d’outre-manche : La Bordelinière (Borderline), Ors  (Horse) près de la Chevalerie. Aliénor fait promulguer les Rôles d’Oléron qui jettent les bases du tout premier Code Maritime.

Redevenue française dés 1370, l’’Île traverse deux périodes de turbulence avec la révolte de la gabelle vers 1542 (Lourd impôt sur le sel), puis avec les guerres de religion (Le Protestantisme s’étant implanté en Oléron vers 1546 jusqu’à la chute de la Rochelle en 1628). Au long des XVII et XVIII° siècle, à la citadelle du Château d’Oléron, séjournent de nombreux soldats français en partance vers l’Acadie, la Louisiane, le Québec et la Nouvelle-France.

 

Au XX siècle, occupée par les allemands dés 1940, l’Île ne sera libérée que le 1er mai 1945, huit jours seulement avant la capitulation du III° Reich.
La 31e flottille de dragueurs canadiens sous le commandement de
l’Amiral RUË, pris une part active à sa libération.

Au cours de la seconde expédition de 1535 financée par François Ier, le navigateur malouin Jacques Cartier remonte l’actuel fleuve Saint Laurent en terre amérindienne et découvre un territoire insulaire qu’il nomme dans un premier temps « Bacchus », puis « Isle d’Orléans » un an plus tard, en l’honneur de Charles II, troisième fils du roi de France, Duc d’Orléans et d’Angoulème.
Un temps surnommée « L’Île aux Sorciers« , les Hurons pourchassés par les Iroquois y trouvent provisoirement refuge en 1651 et la baptisent « Île Sainte Marie » jusqu’à leur massacre en 1656. Un temps propriété de Monseigneur de Laval, évêque de Québec, époque qui voit la construction de la première église insulaire (1669), elle prend sous l’impulsion du roi Louis XIV, le patronyme de « Isle du comté de Saint-Laurent » lors de sa cession à Michel-Francois Berthelot comte de Saint-Laurent, sans pour autant perdre son nom usuel d’Île d’Orléans.


Alors qu’il s’était illustré deux ans plus tôt lors d’une expédition contre la ville de Rochefort face à l‘Ile d’Oléron, le Général anglais James Wolfe prend en 1759, le commandement des forces de terre contre la Nouvelle-France et établit un campement militaire sur l’Île d’Orléans, où les soldats anglais se livrent à un saccage en règle (Vol de bétail, incendie des maisons et des fermes…). Il meurt en septembre lors de la bataille des plaines d’Abraham, où les troupes britanniques sortent victorieuses après un siège de trois mois contre Québec. L’île passe sous l’influence de la couronne d’Angleterre.
Au XIX° siècle, cette terre fertile produit d’abondantes ressources céréalières et potagères à une population essentiellement rurale et prospère.  Le tourisme se développe, et aujourd’hui l’Île attire toujours plus de monde, sensible à la qualité de son environnement.